Mieux communiquer au travail đŸ„° 5 livres Ă  lire

Bonjour les Belles Graines, nous poursuivons notre sĂ©rie d’articles sur le bien-ĂȘtre au travail ! Aujourd’hui nous rĂ©pondons Ă  “La” question que beaucoup d’entre vous se pose 😃…Comment mieux communiquer au travail? Pour rĂ©pondre Ă  cette question j’ai trouvĂ© intĂ©ressant de rechercher les livres pertinents Ă  lire afin d’apprendre comment s’amĂ©liorer.

Voici donc l’article invitĂ© Ă©crit par Aline du blog « Des livres pour cheminer ». Aline est responsable d’une bibliothĂšque Ă  GenĂšve et formĂ©e Ă  la  BibliothĂ©rapie. 

Encore mal connu en France la BibliothĂ©rapie fait partie de “l’art-thĂ©rapie”. Autrefois, utilisĂ©e pour aider les vĂ©tĂ©rans Ă  surmonter les traumatismes liĂ©s Ă  la guerre, aujourd’hui elle aide les thĂ©rapeutes contemporains. En effet, elle vient complĂ©ter leur boite Ă  outil dans le cadre de dĂ©pression ou autres troubles du comportement.

Merci Ă  Aline d’avoir rĂ©pondu prĂ©sente ! 

La rĂ©alitĂ© professionnelle n’est pas facile Ă  vivre de nos jours. Le stress, l’injonction de productivitĂ©, faire toujours plus avec toujours moins
 Lorsque s’ajoutent des conflits entre collĂšgues ou des problĂšmes avec la hiĂ©rarchie, on se rapproche dangereusement du burn out !

Alors, quelle est la clĂ© pour que notre expĂ©rience au travail se passe au mieux ? Vous l’aurez devinĂ© : la communication ! Bien sĂ»r, ce n’est pas le seul facteur influençant notre bien-ĂȘtre professionnel, mais dans les situations difficiles une communication efficace et constructive peut faire des miracles. Lorsque les gens se sentent entendus et compris, lorsqu’on est capable d’établir des relations positives, gĂ©rer les conflits devient plus facile.

En tant que bibliothĂ©rapeute, j’aime explorer le potentiel des livres pour nous aider Ă  mieux comprendre le monde qui nous entoure et notre propre environnement intĂ©rieur. VoilĂ  donc une sĂ©lection de livres pour vous aider Ă  dĂ©velopper votre communication, qu’elle soit verbale ou non verbale, sur votre lieu de travail.

Mieux se connaĂźtre pour mieux s’exprimer au travail

Pour savoir communiquer de maniĂšre claire et comprĂ©hensible, il est d’abord nĂ©cessaire de nous comprendre nous-mĂȘmes. VoilĂ  un classique parmi les livres sur la CNV (communication non-violente) qui nous aide justement Ă  clarifier ce qu’il se passe en nous avant de prendre la parole.

Cessez d’ĂȘtre gentil, soyez vrai ! par Thomas D’Ansembourg

Comme nous sommes dĂ©connectĂ©s de nous-mĂȘmes, nous sommes incapables d’exprimer ce que nous dĂ©sirons aux autres : c’est le diagnostic de dĂ©part de l’auteur de ce livre.

Afin de nous aider à communiquer dans le respect de soi et des autres, il nous propose tout d’abord d’identifier les quatre niveaux suivants :

  1. L’espace mental : c’est le niveau de la rĂ©flexion, de l’analyse et du raisonnement. En gĂ©nĂ©ral, nous y sommes dĂ©jĂ  bien entraĂźnĂ©, peut-ĂȘtre mĂȘme trop ! A tel point que nous sommes rapides Ă  juger et Ă  Ă©tiqueter. Nous fonctionnons de maniĂšre binaire : il y a moi d’un cĂŽtĂ© et les autres de l’autre, et prendre soin de soi ET des autres ne nous semble pas compatible.
  2. Les sentiments : nous avons tellement bien dĂ©veloppĂ© nos capacitĂ©s mentales que nous nous sommes coupĂ©s de nos sentiments. Nous ne savons pas ni les identifier ni les exprimer, alors qu’ils sont comme des petites alarmes qui devraient nous renseigner sur nos besoins. 
  3. Les besoins : si nous sommes coupĂ©s de nos sentiments, nous sommes coupĂ©s de nos besoins rĂ©els ! Nous faisons tout pour rĂ©pondre aux besoins des autres, mais comment le faire de maniĂšre pertinente si nous ne savons mĂȘme pas Ă©couter les nĂŽtres ?
  4. La demande : discerner clairement notre besoin nous permet d’exprimer une demande concrĂšte et nĂ©gociable Ă  l’autre, socle nĂ©cessaire pour un dialogue constructif.

Sur cette base, Thomas d’Ansembourg nous propose ce schĂ©ma en quatre Ă©tapes pour une communication de qualitĂ© (et non-violente par la mĂȘme occasion) :

Observation de la rĂ©alitĂ© telle qu’elle est > Contact avec ce que nous ressentons > Identification de notre besoin > Formulation du besoin sous forme d’une demande claire

De plus, l’auteur dĂ©veloppe la notion d’empathie, tellement importante pour ne pas nous couper des autres tout en entrant en rĂ©sonance avec ce qu’ils vivent. Il nous parle Ă©galement de la peur de dire non, et de la nĂ©cessitĂ©, parfois, d’exprimer notre colĂšre de maniĂšre saine. Bref, ce livre est un vrai manuel de communication non-violente qui nous aide Ă  prendre conscience de notre mode d’action afin d’entrer plus facilement en contact avec l’autre.

Pour retrouver un rĂ©sumĂ© complet de ce livre, et mĂȘme le tĂ©lĂ©charger en pdf, vous pouvez consulter cet article. 

Savoir Ă©couter l’autre : une clĂ© de la communication au travail

Souvent, on pense que communiquer est synonyme de “se faire entendre” ou “s’exprimer”. On aimerait pouvoir dire ce qu’on a Ă  dire et que les autres l’entendent et y soient rĂ©ceptifs. Mais la communication est une relation bi-directionnelle ! Notre vis-Ă -vis a tout autant besoin d’ĂȘtre entendu que nous
 Notre silence, qui laisse la place Ă  l’autre, est une composante essentielle de notre communication. Bien communiquer au travail c’est donc aussi savoir faire place au silence.

VoilĂ  un petit livre, concis mais prĂ©cieux, pour apprendre Ă  Ă©couter son interlocuteur…

Savoir Ă©couter, ça s’apprend : techniques simples et concrĂštes pour bien communiquer par Christel Petitcollin

L’auteure part du principe que l’ĂȘtre humain est fondamentalement Ă©gocentrĂ© et a donc besoin de considĂ©ration et d’attention. En plus de cela, notre perception de la rĂ©alitĂ© est totalement subjective car basĂ©e sur nos perceptions personnelles et limitĂ©es.

Lorsque deux personnes entre en communication, c’est leur deux petits mondes personnels qui entrent en contact. Ce contact peut se produire de maniùre plus ou moins “aidante” et productive selon la position que chacun prend :

  • chacun reste dans sa bulle et le rĂ©sultat ressemble Ă  deux monologues qui se croisent ;
  • l’un s’identifie complĂštement au monde de l’autre ;
  • une personne reste en retrait de la situation, qu’elle entend sans s’y impliquer Ă©motionnellement ;
  • l’un des deux projette son monde sur l’autre, le forçant Ă  s’y identifier.

Chacune de ces situations a des cĂŽtĂ©s positifs et nĂ©gatifs, et un bon communicant sait passer de l’une Ă  l’autre en fonction du moment et des besoins.

L’auteure nous explique ensuite l’importance cruciale d’instaurer une relation de confiance avec notre interlocuteur, ce qui passe d’abord par un rapport authentique avec nous-mĂȘmes. Elle nous prĂ©sente Ă©galement ce qu’est l’écoute active : simplement laisser parler les gens, les Ă©couter sans les interrompre, fait des miracles ! Les Ă©tapes sont simples :

  • Ă©couter totalement l’autre, se centrer complĂštement sur ses paroles, sans rĂ©agir autrement que par des “je comprends”, “hum hum” ;
  • reformuler ce que la personne a exprimĂ© pour qu’elle se sente comprise et puisse continuer Ă  dĂ©velopper sa pensĂ©e ;
  • reformuler de maniĂšre interrogative pour varier l’interaction et relancer la personne.

Le livre nous dĂ©taille la marche Ă  suivre, les principaux obstacles et rĂ©ticences Ă  la pratique de l’écoute active.

Bien sĂ»r, il est parfois difficile de pratiquer l’écoute et nous faisons face Ă  des blocages : nous voulons garder le contrĂŽle de la conversation et ne pas remettre en cause nos certitudes ! Finir les phrases de son interlocuteur, vouloir sans cesse rectifier ses erreurs, se mettre Ă  raconter ses souvenirs lorsque le dialogue les rĂ©veille, bombarder l’autre de questions, vouloir Ă  tout prix conseiller ou solutionner les problĂšmes de notre vis-Ă -vis, dĂ©valoriser l’autre : bref, les piĂšges de la communication interpersonnelle sont nombreux ! Ce livre nous aide Ă  les identifier et Ă  les Ă©viter.

Enfin, aprĂšs le dialogue verbal, Christel Petitcollin nous parle de l’écoute non verbale : notre attitude est tout aussi importante que nos mots. L’écoute non verbale demande de l’observation (et non de l’interprĂ©tation !), de la synchronisation corporelle dans la posture, les gestes et la voix : tout un art !

Lorsque les conseils de ce livre sont maĂźtrisĂ©s et appliquĂ©s, la personne accorde sa communication verbale et non verbale pour faire passer un message cohĂ©rent : elle dĂ©gagera une impression d’authenticitĂ© et donnera confiance Ă  l’autre.

Pour amĂ©liorer votre Ă©coute et votre communication au quotidien, pas de miracle, il faut vous exercer ! L’auteure propose un petit “programme d’entraĂźnement” hebdomadaire pour dĂ©velopper et maintenir nos compĂ©tences d’écoute.

Savoir dialoguer en toute empathie dans son emploi

AprĂšs l’écoute, lorsque deux personnes se rencontrent, vient forcĂ©ment le moment du dialogue. LĂ  encore, dialoguer de maniĂšre saine, ouverte et respectueuse n’est pas toujours facile
 VoilĂ  un livre Ă©crit par un spĂ©cialiste du dialogue interreligieux, lui-mĂȘme ayant vĂ©cu dans diverses cultures, parlant plusieurs langues et connaissant plusieurs religions de l’intĂ©rieur. Ses propos sont donc abondamment illustrĂ©s par son expĂ©rience du dialogue interreligieux et de la diffĂ©rence Occident-Asie (ou christianisme-bouddhisme), tout en Ă©tant applicables dans tous les domaines de notre vie.

Le dialogue à la portée de tous
 (ou presque) de Dennis Gira

Ce livre se rĂ©sume par le nombre 5 ! En voilĂ  les clĂ©s de maniĂšre trĂšs essentielle (l’auteur les dĂ©veloppe chacune sur des dizaines de pages !) :

Cinq rùgles d’or pour le dialogue 

  1. Ne pas chercher chez les autres ce qui est important pour nous : si nous cherchons chez l’autre ce qui est important pour nous dans notre façon de vivre, nos valeurs, notre culture, alors nous ne pourrons pas dĂ©couvrir rĂ©ellement ce qui est important pour l’autre. L’auteur donne l’exemple de touristes occidentaux incapables d’apprĂ©cier une maison traditionnelle japonaise parce qu’ils n’y trouvent pas de table, meuble trĂšs important chez eux, mais absent des intĂ©rieurs japonais ! Filtrer ce que les autres disent Ă  travers notre propre perception du monde nous empĂȘche de les entendre vĂ©ritablement.
  2. ReconnaĂźtre les limites des mots : les mots ont le sens que nous leur donnons en les utilisant, sens qui ne sera peut-ĂȘtre pas totalement identique d’une personne Ă  l’autre. Pensez simplement Ă  ce que recouvre le fait de dire “Je t’aime” : cela peut varier Ă©normĂ©ment ! C’est encore plus vrai lorsqu’on traduit d’une langue Ă  l’autre, en particulier des concepts qui recouvrent des rĂ©alitĂ©s culturelles, traditionnelles ou spirituelles. Pour Ă©viter les malentendus et rester ouvert Ă  ce que l’autre veut vraiment dire, il est important de garder Ă  l’esprit l’écart qu’il peut y avoir entre deux comprĂ©hensions d’un mĂȘme mot.
  3. Avoir un “principe organisateur” : cette rĂšgle n’est pas Ă©vidente Ă  rĂ©sumer et j’espĂšre ne pas trop trahir l’auteur
 Il s’agit de savoir quelle est la base qui rĂ©git notre position sur un sujet, afin de pouvoir nous reposer sur un socle stable et accueillir les positions diffĂ©rentes des autres. Cette base reste constante mais est constamment enrichie par nos interactions avec d’autres personnes ayant une perspective diffĂ©rente. 
  4. Juger la tradition de l’autre par ses “sommets”  et non par ses “sous-produits” : ne pas accepter les idĂ©es reçues souvent nĂ©gatives sur ce qui est diffĂ©rent de nous, mais chercher plutĂŽt ce qui est bon, juste ou vrai, les sommets et les rĂ©ussites chez l’autre.
  5. Deux choses peuvent ĂȘtre radicalement diffĂ©rentes sans ĂȘtre diamĂ©tralement opposĂ©es : c’est parfois le cas, mais pas forcĂ©ment, malgrĂ© les apparences. Ne nous prĂ©cipitons pas Ă  conclure que nous sommes diamĂ©tralement opposĂ© Ă  l’autre dĂšs que nous constatons une diffĂ©rence. Les deux piĂšges seraient de refuser le dialogue en pensant ĂȘtre opposĂ© ou de chercher Ă  faire changer l’autre d’avis

Cinq ennemis du dialogue 

Ces cinq ennemis sont à garder sous contrÎle, sous peine de ne pas pouvoir développer une communication saine :

  1. Le silence : le silence peut aussi ĂȘtre ami, mais il devient ennemi lorsqu’il est refus ou rĂ©ticence de d’exprimer ce qui nous tient Ă  coeur. Ce silence peut prendre diverses formes : ne pas parler de ce qui pourrait causer des problĂšmes, se taire au nom de l’écoute de l’autre, parler pour ne rien dire et ne pas dire ce qui est important.
  2. La peur : peur venant du manque de confiance en soi qui nous empĂȘche de prendre part au dialogue, peur de ne pas savoir exprimer les choses correctement, peur de se faire remettre en question par ce que l’autre a Ă  dire.
  3. Le savoir : le savoir peut aider le dialogue mais il peut Ă©galement le refermer lorsqu’on pense avoir dĂ©jĂ  une opinion toute faite de l’autre et qu’on affirme savoir de quoi on parle quand on parle des autres. Il est Ă©galement dangereux quand notre petite expĂ©rience personnelle est confondue avec LE savoir. 
  4. L’orgueil : l’orgueil nous pousse Ă  aller vers l’autre non pas pour le rencontrer mais pour montrer notre supĂ©rioritĂ©
  5. Le mĂ©pris : si nous pensons que l’autre n’est pas digne de notre attention, le dialogue n’aura bien sĂ»r pas lieu.

Cinq amis du dialogue

Contrairement aux cinq ennemis, ces cinq amis sont nous aideront à améliorer la communication et favoriser le dialogue.

  1. Le respect : autrement dit, traiter l’autre avec Ă©gards et considĂ©rer qu’il a des choses importantes Ă  nous dire. Pour que le dialogue fonctionne, il faut que ce respect soit prĂ©sent des deux cĂŽtĂ©s ! Ce respect rĂ©ciproque ouvre une curiositĂ© Ă©galement rĂ©ciproque, mĂȘme si la curiositĂ© peut ĂȘtre prĂ©sente sans respect.
  2. L’amitiĂ© : lorsqu’une relation d’amitiĂ© est prĂ©sente, le dialogue devient beaucoup plus ouvert et profond.
  3. L’humilitĂ© : il s’agit ici d’une humilitĂ© â€œĂ©quilibrĂ©e”. On ne se rabaisse pas mais on est conscient aussi bien de nos qualitĂ©s que de nos limites. Cette humilitĂ© permet Ă©galement de faire preuve d’humour, de ne pas se prendre trop au sĂ©rieux, ce qui permet de mettre Ă  l’aise notre interlocuteur.
  4. La patience : il n’est pas question ici de faire patiemment face Ă  des dĂ©sagrĂ©ments causĂ©s par l’autre, mais plutĂŽt de persĂ©vĂ©rance et d’espoir dans le dialogue. Parfois, le dialogue avance lentement et prend du temps et il s’agit de ne pas se dĂ©courager.
  5. L’écoute : ici, Dennis Gira reprend des Ă©lĂ©ments dont nous avons parlĂ© dans le livre prĂ©cĂ©dent : l’importance du silence pour Ă©couter l’autre (contrairement Ă  l’autre forme de silence, premier ennemi de la liste
) et l’écoute empathique, active et attentive.

Et la communication non verbale alors ?

Jusqu’ici, il a beaucoup Ă©tĂ© question de communication verbale au travail mais notre non-verbal est tout aussi important !

VoilĂ  deux livres qui nous Ă©claireront pour communiquer efficacement et faire passer nos messages grĂące au langage corporel, Ă  la gestuelle, et au sourire 🙂

DĂ©velopper notre sourire

La force du sourire par Isabelle Crouzet

Dans ce livre, l’auteure nous dĂ©cortique tous les aspects du sourire ! Que ce soit les Ă©tudes morphologiques de ce qu’est un sourire authentique, les effets psychologiques du sourire sur celui qui sourit et sur les autres, l’historique du sourire, le sourire dans la sociologie et dans l’art, tout y est. L’écriture est pleine d’humour et Isabelle Crouzet n’hĂ©site pas Ă  raconter son propre apprentissage du sourire avec beaucoup d’auto-dĂ©rision. 

AprĂšs cette lecture, vous n’aurez qu’une envie : vous exercer au “vrai” sourire et le tester sur les autres. RĂ©sultats positifs sur vos relations et vos actions de communications assurĂ©s !

Comprendre le langage corporel et bien plus

Bon, les bienfaits du sourire sont probablement assez Ă©vident, toute le monde a pu en faire l’expĂ©rience, mĂȘme si nous avons sĂ»rement des progrĂšs Ă  faire en la matiĂšre. Mais il y a plus subtil dans les situations de communication non verbale, dans un contexte professionnel. 

La communication non verbale : comprendre les gestes : perception et signification de Guy Barrier

Voici donc un livre qui a pour but de nous accompagner dans notre dĂ©veloppement aussi bien professionnel que personnel . Il vous aide Ă  comprendre chaque Ă©lĂ©ment de notre Ă©change interpersonnel non verbal. Attention, ce n’est pas un manuel du type “tel geste signifie cela”. Le propos est plus complexe mais trĂšs formateur pour comprendre la complexitĂ© de nos interactions :

  • L’apparence, la premiĂšre impression que nous donnons physiquement. Notre attitude corporelle, notre habillement, tout cela en dit souvent bien plus que nos mots, voir les contredit parfois.
  • Notre maniĂšre de parler, mots mis Ă  part, en dit Ă©galement beaucoup Ă  notre interlocuteur : hĂ©sitons-nous ? laissons-nous des temps morts ou remplissons-nous la conversation Ă  tout prix ? respectons-nous les temps de parole ?
  • Notre regard participe Ă©galement Ă  notre charisme. Avoir un regard soutenu ou fuyant, la direction de notre regard envoient des messages diffĂ©rents. L’occupation de l’espace, voir mĂȘme frĂ©quence des clignements des paupiĂšres peuvent avoir aussi transmettre une impatiente ou une tension.
  • Concernant les gestes, l’auteur est plus mitigĂ©. Les gestes fait avec une intention d’information sont bien sĂ»r important ! Cependant, les gestes automatiques ne porteraient pas autant de sens que nous pourrions le croire. L’auteur dĂ©cortique tous les types de gestes, leur utilitĂ©, leur fonction, et leur lien avec la parole.

Dans la derniĂšre partie de ce livre, l’auteur nous propose six sĂ©ries d’exercices pour dĂ©velopper notre comprĂ©hension et nos compĂ©tence.

Et les romans dans tout ça ? Peuvent-ils nous aider à mieux communiquer professionnellement?

Je ne vous proposerai pas de romans particuliers ici, car, vous allez le comprendre, tous sont utiles. Cependant, j’aimerais attirer votre attention sur les bienfaits de la lecture de fiction en gĂ©nĂ©ral !

Saviez-vous que lire de la littĂ©rature de fiction augmente notre empathie et dĂ©veloppe ce que les scientifiques appellent la “thĂ©orie de l’esprit” ? Pour le dĂ©couvrir en dĂ©tails, je vous invite Ă  lire les articles en lien. Mais voilĂ  le propos en rĂ©sumĂ© : les Ă©tudes scientifiques ont montrĂ© que lire les aventures d’un personnage de fiction revenait presque au mĂȘme pour notre cerveau que de les avoir vĂ©cues nous-mĂȘmes. En lisant des romans, nous dĂ©couvrons des situations, des Ă©motions, des sensations, des rĂ©alitĂ©s inconnues et que nous n’aurons peut-ĂȘtre jamais la possibilitĂ© de vivre. Nous dĂ©veloppons alors notre comprĂ©hension de l’autre, de ses Ă©motions, nous sommes davantage capable de nous mettre Ă  la place des autres et de les comprendre : bref, nous dĂ©veloppons notre empathie !

Sans empathie, difficile de communiquer de maniĂšre sincĂšre et bienveillante
 Nous l’avons par exemple vu au fil de cet article, l’écoute active est cruciale, et qui dit Ă©coute active dit Ă©coute empathique !

En tant que bibliothĂ©rapeute, je travaille donc aussi bien avec des livres documentaires qu’avec de la fiction et je vous invite Ă  changer de regard sur la lecture de romans : bien plus qu’une simple distraction, cette activitĂ© peut Ă©galement ĂȘtre un vecteur de dĂ©veloppement personnel !

J’espĂšre que ces quelques lignes vous auront donnĂ© envie de dĂ©nicher quelques livres pour vous aider Ă  dĂ©velopper votre communication. Que ce soit dans le contexte professionnel ou dans les relations avec vos proches, instaurer une communication ouverte et bienveillante permet de vaincre bien des obstacles. Si vous dĂ©sirez en savoir plus sur les bienfaits de la lecture et la bibliothĂ©rapie, venez me rendre visite sur mon site Des livres pour cheminer !

Wahou! Personnellement j’adooorre cet article ! Et vous ? Dites le moi en commentaire

VoilĂ  cet article se termine, si vous souhaitez aller plus loin dans le dĂ©veloppement de votre bien-ĂȘtre au travail, je vous invite Ă  lire les autres articles sur cette thĂ©matique ou nos interview 😁:

Cette fois-ci, c’est vraiment terminĂ© 😆, n’hĂ©sitez pas Ă  le PARTAGER c’est Ă  lire sans modĂ©ration !

A bientĂŽt

Irùne 😘

Merci pour les photos  by Joel Muniz , Yaoqi LAI , Mimi Thian , Frank Busch on Unsplash

5 réponses
  1. Jung
    Jung dit :

    Ah oui, la force du sourire et la communication non-verbale sont deux livres indispensables !
    Pour les autres, je ne les ai pas lus, mais je pense que je vais me plonger dedans.
    Merci pour ces conseils de lecture, et encore bravo pour tout le travail que tu nous proposes.

    RĂ©pondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hĂ©sitez pas Ă  contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.