Le Bien-être au Travail et Entrepreunariat

bien-être au travail avec le créateur du M3 Journal

1- Définition du Bien-Être au Travail par Damien Cozette

Bonjour les Entrepreneuses du bien-être, après avoir découvert la définition du bien-être au travail de Sébastien notre Sophrologue, nous continuons notre série d’interviews !

Aujourd’hui, nous allons découvrir Damien Cozette entrepreneur et créateur du M3 Journal qui a su concentrer les meilleurs méthodes d’organisation pour nous offrir une méthode d’auto-coaching pour gagner du temps et vivre mieux ! Je vous laisse découvrir sa définition du bien-être au travail et ses astuces pour les intégrer dans notre quotidien. 

Afin d’apporter plus de naturel dans la retranscription écrite de notre interview, je teste dans cet article un nouveau format de mise en page…N’hésitez pas à me mettre en commentaire si ce format vous plait. Pour ceux qui préfère le format audio, vous pouvez retrouver vous rendre sur ma chaîne YouTube et vous abonner pour avoir les prochaines vidéos. 

2- Retranscription de l’interview

Irène: Bonjour Damien. Merci beaucoup d’avoir accepté cette interview. Je suis fan du M3 Journal depuis plusieurs années et pouvoir échanger avec toi aujourd’hui, c’est pour moi un réel plaisir.

Damien Cozette : Écoute, le plaisir est partagé Irène puisque cela fait toujours très plaisir d’échanger avec des gens qui utilisent la méthode, encore plus quand cela fait des années et je t’ai dit que j’avais vu déjà ta vidéo sur le M3 Journal et qui est, à mon sens, une des meilleures que j’ai vue, qui explique le mieux la méthode. Donc, c’est un réel plaisir partagé.

Irène : Super. On va passer en revue quelques questions qui sont là pour avoir ton opinion et tes astuces sur le bien-être au travail et apporter des nouvelles idées pour les personnes qui nous suivent. 

Q1: On te connaît comme le créateur du M3 Journal, mais est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur toi, sur ton parcours, tes rêves, tes ambitions ?

Damien Cozette : Moi, j’ai un parcours qui est plutôt atypique. Depuis tout petit, je monte un petit peu des projets, je faisais des sites internet, des choses comme cela pour moi, pour les commerçants de ma ville. En parallèle, je faisais mes études ; j’ai passé le Bac. À la fin du Bac, j’ai voulu créer ma première entreprise et mes parents là m’ont dit : « non, surtout pas. Tu continues tes études. » C’est ce que j’ai fait, j’ai suivi une licence. À la fin de cette licence, je suis revenu les voir et j’ai dit : « je veux créer ma boîte » et cette fois-ci, ils m’ont laissé faire. Évidemment, je me suis planté. C’était le premier gros échec, mais c’était un échec au final qui était assez formateur et qui au final on retrouve dans le M3 Journal puisque moi, c’est à ce moment-là que je me suis pas mal remis en question.

J’ai découvert le développement personnel avec Anthony Robbins que tu connais peut-être. Cela m’a permis de relativiser cet échec et de rebondir ; et dans un premier temps reprendre mes études, donc j’ai suivi un master tout en continuant à développer des petites choses en parallèle. Et en développant ces petites choses en parallèle de mes études, j’ai remarqué que je n’étais pas le pro de l’organisation. J’ai remarqué que mes copains entrepreneurs n’étaient pas non plus les pros de l’organisation et en me renseignant un peu sur ce qui existait, je n’ai pas trouvé de vraies méthodes adaptées, non pas dans le sens où les méthodes qui existent ne sont pas bonnes. Il y a des méthodes qui existent, qui sont bonnes etc. mais elles sont souvent complexes, souvent ce sont des livres qui sont généralement assez épais. Tu vas les lire, cela va te donner une motivation extrême, tu vas te dire que tu vas être super organisée etc. sauf qu’au final quand tu le mets en place, c’est ce que je te disais, c’est plus complexe à mettre en place, enfin à tenir dans le temps et au final ces bonnes habitudes que tu prends ou que tu tires des livres, tu ne les tiens pas, pas très longtemps.

À ce moment-là, je me suis dit : « on a tous envie d’être mieux organisé. Ce qui existe cela a un peu compliqué à mettre en place. Est-ce qu’il n’y a pas moyen de faire mieux ? » Je me suis inspiré de tout ce que j’avais pu lire pour commencer. J’ai questionné beaucoup les personnes qui étaient déjà entrepreneurs à temps plein parce que moi à l’époque, je terminais mes études.

Je me suis aussi basé sur mon expérience perso parce que comme je te l’ai dit, je lançais pas mal de petits projets à côté ; dans mes études, c’était des études de gestion de projets. Et tout cela fait que j’ai commencé à préparer le M3 Journal avec pour idée d’avoir un bouquin qui se lit très rapidement. Le M3 Journal, il fait une centaine de pages, mais la vraie valeur ajoutée du M3 Journal, c’est que derrière tu le lis très vite, mais tu as un journal qui te suit pendant trois mois et qui te permet de mettre en pratique. Ce que tu as lu est beaucoup plus simple qu’en temps normal.

Et puis, surtout je te dis dans chaque livre, en général, tu as une chose bonne à prendre, mais quand tu les assembles tous ensemble, tu peux faire quelque chose d’assez puissant et c’est ce que j’ai voulu faire avec le M3 Journal. Cela, j’ai commencé vraiment à y penser, à le construire à la fin de mes études. Je l’ai testé sur moi, sur les entrepreneurs que je fréquentais à l’époque…

Irène : Entre le moment où l’idée est venue et le moment où le Journal a été lancé sur la plateforme collaborative, comment de temps cela t’a pris ?

Damien Cozette : Cela a pris au moins un an, mais parce que déjà je n’étais pas non plus à temps plein dessus et que je voulais également faire les choses correctement.Il a fallu tester la méthode, cela a pris du temps (mine de rien) parce que la tester une semaine, ce n’est pas comme la tester pendant un mois. Il a fallu la tester en condition réelle, prendre en compte les retours de chacun. Cela ressemblait quand même à ceux à quoi cela ressemble aujourd’hui avec ces réunions, les réunions hebdomadaires etc. C’est comme cela que la méthode est née.

En parallèle moi, j’ai étudié, je finissais mes études. J’ai commencé à travailler dans un grand groupe (chargé de projet chez Chanel). Cela, c’était en septembre si je ne te dis pas de bêtise et en janvier, j’ai lancé la campagne de financement participatif parce que j’ai tiré les leçons de ma première expérience et l’idée, c’était de voir « OK, sur moi, cela marche. Mes amis entrepreneurs, cela marche, mais est-ce que ça vaut la peine d’être publié ? Est-ce que ça va intéresser les gens ? » C’est pour cela que j’avais choisi ce model-là plutôt que d’aller voir une maison d’édition classique.

Et voilà comment cela s’est lancé et six mois après, j’ai démissionné pour continuer à améliorer le M3 Journal puisque maintenant il y a une nouvelle édition qui sort chaque année et j’ai créé d’autres outils comme Ciao Comfort Zone, je ne sais pas si tu connais.

Irène : J’ai pris le kit. C’est vrai que comme j’ai beaucoup aimé, cela a commencé par le M3 Journal, après je me suis équipée du Ciao Comfort Zone et aussi du Productivator. Je n’ai pas encore testé le Ciao Comfort Zone, mais j’ai vu que d’autres outils sont sortis.

Damien Cozette : C’est cela. En fait, l’idée du M3 Journal au final, c’est de faciliter la vie des gens et tu le retrouves aussi dans le jeu parce que le but du jeu, c’est que tu réalises des défis, des défis intelligents on ne parle pas des défis débiles que tu peux trouver par exemple parfois sur internet. Ce sont des défis intelligents qui vont te permettre de progresser, mais sans que tu t’en rendes compte grâce au mécanisme du jeu c’est-à-dire qu’en temps normal, on va dire : « sors de ta zone de confort. Tu as intérêt à le faire etc. » Cela, tout le monde l’a plutôt bien compris, mais quand on te dit de sortir de ta zone de confort, la première réaction que tu as, c’est « non, cela va être compliqué, cela va être…  » Et le fait de ramener le jeu et le côté ludique dedans fait que les gens le font et font des efforts sans s’en rendre compte. Et puis, après vu que tu as toute la communauté autour, au final, tu n’es jamais tout seul et cela rend la chose beaucoup plus sympa.

Irène : Oui, c’est un levier. Le plaisir est présent et le passage à l’action est beaucoup plus simple et dur. Est-ce que typiquement ce projet était en lien avec un rêve, une autre ambition plus profonde ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui te guide dans cette voie ou est-ce que tu as d’autres ambitions, d’autres rêves encore non réalisés ?

Damien Cozette : J’ai beaucoup de rêves non réalisés, je n’ai que 30 ans. L’idée c’est de continuer à créer des choses comme cela et si cela plaît aux gens, tant mieux. Moi, c’est ce que j’ai envie de continuer à faire. On aura peut-être l’occasion d’en parler tout à l’heure, mais oui, il y a pas mal de projets dans les cartons avec pour but de rester sur quelque chose qui est toujours utile aux autres.

Irène : Toujours dans le développement personnel ?

Damien Cozette : Je n’aime pas trop le terme « développement personnel » parce que je trouve que c’est un peu une connotation négative, je préfère parler d’épanouissement personnel, mais oui, cela va rester dans ce sens-là, mais il y a aussi des projets autour de l’entrepreneuriat pour avoir échoué et pour avoir ensuite réussi à mener un projet, je pense que j’ai pas mal de conseils et des choses comme cela que je peux apporter aux gens pour leur permettre d’éviter certaines erreurs et de réussir, c’est ce que j’ai envie de faire continuer à créer des choses pour aider les autres.

Q2: Quels sont pour toi les trois éléments majeurs pour que travail rime avec bien-être ?

Damien Cozette : C’est une très bonne question. Je pense que la première chose, c’est de…

  • Donner du sens à ce qu’on fait et cela par exemple, c’est quelque chose qui est beaucoup plus facile quand on est entrepreneur que quand on est salarié, mais je pense que si on arrive à donner du sens à ses actions et d’ailleurs, j’en parle dans le M3 Journal lorsqu’on se fixe des objectifs de rechercher le pourquoi. Je pense qu’on est beaucoup plus épanoui dans tout ce qu’on fait, mais vraiment dans tout, dans le travail, mais même dans le perso, je pense que c’est très important de toujours donner du sens. Donc, c’était le premier point pour moi.
  • Ensuite, je pense que le deuxième point, c’est de s’écouter, d’écouter son corps, on n’est pas des machines. Toi, tu utilises le M3 Journal depuis des années, je ne sais pas si tu as fait attention, mais c’est quelque chose que j’ai ajouté petit à petit, il y a de plus en plus de petits outils qui se rapportent au bien-être. Maintenant avec le M3 Journal, on peut surveiller son sommeil, son alimentation, l’activité physique qui est très importante pas tant pour la performance, mais plus pour un côté psychologique, le fait de se dépenser etc. cela me paraît très important. Pour moi le deuxième point, c’est de s’écouter et de ne pas aller au- delà de ses limites. Et on a tendance avec la pression, parfois de la hiérarchie à vouloir en faire trop. 
  • Cela m’amène au troisième point…qui est de relativiser. Pour moi, pour être bien au travail, quand il y a des choses qui se passent mal, il faut relativiser. Cela reste que du travail, ce n’est pas toute sa vie et quand je discute avec les gens qui m’entourent, c’est que souvent ce qui les rend « malheureux, » c’est qu’ils prennent trop les choses à cœur et ils n’arrivent pas « à prendre du recul et se dire OK. » Si c’est mon patron est con, ce n’est pas grave, mon patron est con et cela reste que du travail et il ne faut pas me pourrir la vie avec le travail. Je pense que c’est très important aussi de relativiser lorsqu’on est touché par des choses qui nous arrivent au travail.

Irène : Et c’est vrai que même en tant qu’entrepreneur, même lorsqu’il y a eu un échec, effectivement il faut relativiser, ce n’est qu’un échec et il y aura sûrement d’autres réussites derrière. C’est vrai que ce n’est pas forcément la mentalité en France, mais effectivement il faut prendre de la hauteur.

Damien Cozette : En fait, j’aimerais te dire pour te répondre, que l’échec pour moi, c’est même indispensable pour réussir. Le M3 Journal, je l’ai autoédité, comme je t’ai dit, j’ai fait du financement participatif, j’ai fait plein de choses complètement différemment de ce que j’aurais fait quelques années auparavant.

Dans ma première entreprise, on a perdu beaucoup de sous, beaucoup de temps sur des erreurs un peu idiotes qui sont normales quand on commence, mais qui étaient un peu idiotes au final. Mais sans ces erreurs-là, je les aurais reproduites au moment de publier le M3 Journal, il n’aurait peut-être pas connu le succès qu’il connaît aujourd’hui, si je n’étais pas passé par cette phase d’échec.

D’ailleurs, j’en parle dans le livre, mais pour moi, il n’y a pas d’échec. Le vrai échec, c’est si tu échoues sur quelque chose et que tu ne tires aucune conclusion de cet échec. Là, tu as échoué parce que cela veut dire que tu vas reproduire ton erreur plus tard et tu vas te retrouver dans la même situation. Mais à partir du moment où tu arrives à prendre du recul et à te dire : « OK. J’ai échoué, ce n’est pas grave, il reste du temps pour accomplir plein de choses. Qu’est-ce que je peux apprendre de cet échec pour faire mieux après ? » Et cela, comme j’en parle dans la méthode, mais tu le retrouves au final toutes les semaines dans ton bilan hebdomadaire du M3 Journal puisque l’idée, c’est de dire : « comment je peux m’améliorer d’une semaine à l’autre ? »

Irène : C’est vrai que le fait de faire ce travail en groupe, quand on n’a pas la prise de recul suffisant, permet de nous éclairer et te dire « non, cela n’est pas totalement négatif. Qu’est-ce que je pourrais faire mieux la fois prochaine ? » Je trouve que le travail en groupe aide énormément et c’est vrai que cela permet de repartir la semaine suivante avec une valeur ajoutée.

Damien Cozette : Évidemment. Et je rebondis, on s’éloigne un peu de la question, mais le travail en groupe à mes yeux, c’est quelque chose de très important. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui pratiquent le M3 Journal tous seuls. Ils préfèrent le faire tous seuls, mais le groupe déjà, cela permet effectivement d’avoir un regard extérieur. Parfois, on est soit trop dur avec soi-même, soit trop laxiste, donc le fait d’avoir des avis de personnes qui sont bienveillantes, je n’ai jamais connu un groupe M3 Journal où il y avait quelqu’un qui était là pour casser les autres.

En général, les gens sont bienveillants dans ces groupes-là et cela permet premièrement d’avoir un avis extérieur ; deuxièmement, lorsqu’on se rencontre chaque semaine, on n’a pas envie d’être la personne qui n’a rien fait de sa semaine. Cela nous motive, cela nous mène à une dynamique positive, pour moi qui est géniale et qui permet de progresser. Et puis, en plus encore cela permet de rencontrer des gens et cela mine de rien, on rencontrait plus facilement des gens quand on était petit que quand on grandit.

C’est une super opportunité de rencontrer les gens et puis en plus des gens qui au final sont dans la même dynamique, la même envie d’avancer, de développer des projets. Moi, le groupe est… j’en profite qu’on en discute pour mettre le point là-dessus. C’est quelque chose que je recommande fortement même si je sais que malheureusement tout le monde ne le fait pas, parfois les gens ont peur de mettre un mot sur le groupe de la communauté, mais je pense qu’il faut ne pas hésiter à le faire parce qu’il n’y a que du bénéfice à travailler en groupe.

Irène : Et c’est vrai que mon binôme historique s’est formé en mettant un message sur ce groupe et qu’on a réussi à rentrer en contact. Depuis le trinôme a évolué et là, on a fait rentrer une nouvelle personne récemment et c’est vrai que la progression est top parce qu’effectivement elle voit très bien le changement entre “avant” et “après” le M3 Journal. Effectivement, mettre un commentaire sur le groupe, cela demande d’oser, mais c’est une aide précieuse pour mettre en relation des personnes avec le même état d’esprit. 

Damien Cozette : Puis, d’évoluer dans une dynamique positive, c’est comme aller au sport, ce n’est jamais trop facile d’aller au sport tout seul, mais quand on a un copain qui nous attend, on ne va pas le laisser tomber même si on n’a pas trop envie ce jour-là, on va y aller parce qu’il y a notre copain. Le principe du groupe, c’est exactement la même chose et puis je rebondis aussi, comme tu dis « il faut oser » et si on n’ose pas parce qu’on est par exemple timide, il ne faut pas hésiter à envoyer un message privé aux personnes qui ont posté sur le groupe. Par exemple, j’ai vu le message et je suis intéressé pour qu’on forme un groupe ensemble.

Q3. Pour booster son bien-être au travail, je parle souvent d’astuces pour gérer ses émotions et ses sentiments, je souhaiterais connaître ta meilleure astuce pour gérer le DOUTE ?

Damien Cozette : On va revenir à ce qu’on disait. J’ai eu la chance d’être vacciné assez jeune sur l’échec où au final, je te dis quand j’ai échoué avec mon entreprise, je pensais que je parle de la première, celle que j’ai créée après ma licence, je pensais que c’était la fin du monde, je l’ai très mal vécu. Je ne sais pas si tu as déjà monté une entreprise et échoué, mais ce n’est pas quelque chose d’agréable et on voit du noir à ce moment-là.

Finalement, aujourd’hui, je ne sais pas te dire quand c’était exactement parce qu’il y a quelques années cette entreprise, tu vois là, je suis toujours en vie en pleine forme et au final, cet échec a participé à ma réussite d’aujourd’hui.

Irène : Mais..Au moment où tu t’es lancé dans le projet du M3 Journal, quand tu t’es dit « tiens, je me relance » , tu as peut-être eu un moment où tu as douté? Qu’est-ce que tu t’es dit ?

Damien Cozette : Je me suis dit au pire, ce n’est pas grave, je recommencerais. Je te dis pour moi, l’échec, cela n’existe pas à partir du moment où tu es capable de « t’autoanalyser » et de savoir pourquoi tu as échoué ? Puis, comme je t’ai dit, moi, quand j’ai relancé le M3 Journal, je me suis pris complètement différemment. On parlait du financement participatif tout à l’heure, cela c’est un outil qui est génial pour les gens qui veulent se lancer et qui ont des projets. C’est quand même quelque chose qui permet aujourd’hui de s’assurer que les gens vont être intéressés par ce qu’on veut produire avant même de l’avoir produit.

Au pire, attention à monter une campagne de crowfunding, cela prend du temps, il y a des choses à respecter. Il ne suffit pas de déposer son projet sur une plateforme type Ulule ou winwin startUp, pour que cela marche. Il y a beaucoup de travail en amont et ce que je veux dire, c’est que ce travail c’est du temps, donc au pire tu as perdu du temps. Mais tu es toujours là, tu n’as pas perdu d’argent. Ce temps, tu peux le trouver comme moi je l’ai fait et comme beaucoup d’autres l’ont fait aussi en le faisant en parallèle de ton travail. Au final, c’est du temps par exemple que tu peux aller chercher. Si tu passes des heures sur les réseaux sociaux, tu vas en faire un peu moins, tu vas consacrer ce temps-là pour ta campagne. Si au final, cela ne marche pas, ce n’est pas très grave.

Pour moi, le doute, c’est normal et je pense que de toute façon n’importe qui qui se lance dans un projet doit accepter que le doute est présent parce que sinon je reste salarié. Si tu ne veux pas de doute, c’est un peu compliqué de se lancer dans des projets à dimension entrepreneuriale. Pour moi, il faut apprendre à vivre avec et encore une fois, il n’y a pas de raison de douter parce que si cela ne marche pas, ce n’est pas très grave. Si on y prend correctement, on peut se lancer sans risque. C’est cela que je veux dire.

Irène : On peut limiter les risques en apprenant de ses erreurs passées, de voir aussi peut-être ce qui n’a pas fonctionné ou ce qui a fonctionné chez les autres.

Damien Cozette : Exactement. Et regarde quand je t’ai raconté tout à l’heure mon parcours. Moi, je n’ai pas démissionné avant de lancer le M3 journal. Je me suis d’abord assuré que les gens souhaitaient également utiliser la méthode et une fois que j’ai vu que les gens étaient intéressés, qu’après la campagne les gens continuent à être intéressés, c’est à ce moment-là que j’ai quitté mon entreprise.

Le risque était limité ; l’entrepreneur, ce n’est pas une tête brûlée qui prend des risques inconsidérés. L’entrepreneur, il doit prendre des risques calculés à mon sens. Pour moi, quand on fait les choses correctement, il n’y a pas de raison de douter, il ne peut rien se passer de grave. C’est cela, si j’ose dire.

Q4. Le M3 Journal a remporté un véritable succès dès le début de l’aventure, mais si tu pouvais remonter le temps pour refaire le lancement, que ferais-tu différemment ?

Damien Cozette : Comme je te dis, je pense que j’ai suivi le bon processus, donc je ne changerais peut-être pas grand-chose sur les débuts en tout cas. En revanche après, c’est l’année dernière, je ne sais pas si tu as lu, il y a une édition qui est sortie, une édition un peu spéciale avec Hachette, qui a publié le livre et qui l’a mis à la Fnac etc. Ils m’avaient fait les yeux doux pendant quelques mois. Au final moi, j’ai été assez séduit par le projet qu’ils m’ont proposé et au lancement, j’ai été très déçu parce que, c’est ce que je craignais aussi un peu en acceptant ce deal, c’est que quand tu travailles avec une maison d’édition, ton bouquin c’est un bouquin parmi tant d’autres. Il ne faut pas se leurrer, ils ne le vendront jamais aussi bien que si tu le faisais toi-même. C’est pour cela que je dis : « je ne changerais pas grand-chose parce que c’est quelque chose que j’ai fait en plus, » mais si par exemple, j’avais choisi que la maison d’édition, cela aurait été une grosse erreur. Mais non, je ne pense pas que je changerais quoi que ce soit.

Irène : On va dire que tu ferais d’autres choix lors de la mise en place de partenariats, pour le développement du M3 Journal ?

Damien Cozette : C’est cela, mais après encore une fois, cela fait partie du quotidien.

Comme je te l’ai dit, les erreurs j’en ai fait au tout début, quand j’étais plus jeune que j’ai créé ma première entreprise. Aujourd’hui, j’ai fait le choix de me lancer en autoéditant le M3 Journal, Ciao Comfort Zone etc. mais l’autoédition, c’est de l’entrepreneuriat et je fais encore aujourd’hui des erreurs. Et j’apprends de ces erreurs et je progresse petit à petit.

Mais sur le lancement, je pense avoir fait des choses correctement.

Ce qu’éventuellement j’aurais changé, c’est que j’aurais démissionné encore plus tôt. Je t’ai dit que j’ai décidé de démissionner six mois après et j’aurais peut-être démissionné plutôt parce que c’est vrai que mine de rien quand tu as deux travails, c’est beaucoup. Moi, je commençais tous les jours à neuf heures, je finissais à 20 heures et derrière je travaillais, genre je rentrais chez moi, je mangeais rapidement et je travaillais jusqu’à trois heures du mat.

Je dormais peu. Cela a duré longtemps, mais je savais aussi que c’était le passage nécessaire pour limiter les risques. Par exemple, démissionner avant de lancer le projet comme je te dis, cela aurait été une folie ; cela peut prendre un gros risque. C’est ce risque-là, il fallait accepter de travailler beaucoup. Six mois, cela a été long, j’aurais peut-être démissionné plus tôt.

Q5. Le M3 Journal organise notre temps sept jours sur sept. Comment arrives-tu à t’accorder des plages “off” et à ne pas culpabiliser quand tu n’as pas réalisé l’ensemble des tâches que tu avais programmé ? Comment arrives-tu à respecter ce temps de repos (sans culpabiliser) ?

Damien Cozette : La première chose, c’est que dans le M3 Journal, c’est très structuré, on a un emploi du temps à compléter, mais cela ne veut pas dire que toutes les plages horaires doivent être dédiées au travail. Le but, c’est aussi dans ces plages horaires de se dédier, de consacrer du temps à soi-même. Je pense que clairement quelqu’un qui utiliserait le M3 Journal en ne faisant que du travail sur toute la plage horaire deviendrait fou à la fin.

D’ailleurs, je le dis dans la méthode, il faut s’accorder du temps pour soi. Le but de cette structure, c’est de savoir tout le temps quoi faire et par exemple, si on décide de procrastiner une heure, ce n’est pas très grave, on l’avait prévu. En revanche, si on dépasse et qu’au final, on procrastine pendant toute l’après-midi, il y a un petit souci. Le premier point, c’est cela, les plages horaires ce ne sont pas que pour le travail, c’est pour tout.

La deuxième chose, moi, c’est ce que je fais et ce que je peux recommander aux personnes qui utilisent le M3 Journal ; moi généralement, je programme. Je sais tout ce que je dois faire dans ma semaine, mais en revanche, je vais programmer uniquement du lundi au jeudi. Mon objectif, c’est de réussir toutes mes tâches, d’achever toutes mes tâches le jeudi. Si je les ai atteint le jeudi, mon vendredi est libre. Là, j’ai le choix, soit je me repose, soit je vais avancer sur d’autres tâches qui n’étaient pas prévues et prendre de l’avance sur mon planning. À l’inverse, si jamais je n’ai pas atteint tous mes objectifs le jeudi, ce n’est pas très grave parce qu’au final, il me reste le vendredi pour…

Irène : En clair, tu as un joker ?!

Damien Cozette : Exactement un joker. C’est comme cela que je fais.

Irène : Et tes week-ends ?

Damien Cozette : En toute transparence, je ne suis jamais off. Je travaille beaucoup, mais je n’ai pas le sentiment de travailler, cela revient à la question de tout à l’heure. J’ai de la chance et je pense qu’encore une fois, c’est quelque chose qu’on peut avoir que quand on est peut-être entrepreneur, mais je n’ai pas le sentiment de travailler. C’est bizarre et pourtant je travaille beaucoup, mais je prends tellement de plaisir dans ce que je fais. Je sais pourquoi je le fais. Au final, je peux travailler le week-end, mais pour moi ce n’est pas du travail et après c’est pareil, je peux travailler le week-end, mais si je ne veux pas travailler le mercredi, je ne travaille pas le mercredi.

Irène : C’est un confort, mais lorsque l’on a une vie de famille, commence à s’installer des contraintes de jours “off”… Par exemple, j’ai une petite fille de cinq ans et un conjoint entrepreneur, aussi très “marié avec son métier”, même si j’adore ce que je fait, je me force à me mettre en mode “off » et je ne culpabilise de ne pas tout terminer, pas parce qu’il faut s’accorder ce temps-là à la famille.

Damien Cozette : Oui et puis, de toute façon il ne faut pas culpabiliser si on ne réalise pas toutes ces tâches. Je n’ai pas la citation exacte en tête, mais tu avais Anthony Robbins qui avait dit quelque chose du genre, je ne me rappelle plus de la citation exacte, mais ce que cela voulait dire c’est qu’au final, on a moins de temps qu’on pense pour réaliser ce qu’on doit faire par exemple en une semaine. Mais en revanche, on a beaucoup plus de temps qu’on ne le pense pour réaliser ce qu’on veut dans une vie. 

Pour moi, il ne faut pas culpabiliser, il faut être capable aussi de relativiser et je pense qu’il y a des choses qui sont plus importantes que le travail, comme la famille, c’est ce que tu viens de dire. 

C’est très bien d’être passionné par son travail, mais il ne faut pas que cela empiète trop sur des choses qui à mon sens sont plus importantes comme la famille, les amis etc.

Irène: Traditionnellement, les 3 dernières questions, sont inspirées du livre de Timothy Ferriss, “La tribu des mentors” et également auteur de la semaine de 4 heures”. C’est partie !

Q6: Au cours des cinq dernières années, quelle nouvelle croyance, attitude ou habitude a le plus amélioré ta vie ?

Damien Cozette : J’étudie en ce moment les problématiques de bonheur, je dis “en ce moment”, mais cela fait quelques temps que je réfléchis à cela, parce que pour moi le plus important au final, c’est d’être heureux. Donc, j’étudie pas mal de petites choses, cela fera peut-être l’objet d’un bouquin on verra. Mais toujours est-il qu’en étudiant ces choses-là et en me posant des questions et en interrogeant mon entourage, j’ai découvert une chose qui est très simple et qui s’appelle les moments de bonheur. Les moments de bonheur, c’est un moment dans ta journée où lorsque tu partages du temps avec ta famille, tes amies etc. c’est faire une pause dans ta tête et dire : « C’est cool, là je passe un bon moment » et là, c’est un moment de bonheur. C’est quelque chose, être capable de faire une pause, je pense que tu peux reconnaître un peu la notion de profiter du moment présent, mais cela, c’est quelque chose que j’applique depuis quelques temps et je trouve que c’est super puissant.

Irène : En clair prendre le temps de vivre et de ressentir les émotions, sensations présentes.

Damien Cozette : Exactement. De ressentir les choses et d’être capable à un moment, lorsque tu es dans une discussion passionnée avec tes amis, de faire une pause et dans ta tête de te dire : « Ce moment, il est cool. » Tu te balades tout seul dans la rue, il y a un rayon de soleil et te dire : « C’est cool. » Tu as la chance de voyager, à un moment pendant ton voyage faire une pause, apprécier ce que tu as et dire : « C’est cool. » J’appelle cela les moments de bonheur, chercher des petits moments de bonheur dans son quotidien, c’est quelque chose qui change la vie !

Irène : Et c’est vrai ce que tu dis, je trouve que c’est un sujet qui est ultra important et c’est vrai qu’en ce moment, je réalise un exercice avec mon conjoint et ma fille. En fin de journée,  chacun évoque SES trois bons moments de la journée. C’est un exercice issu de la psychologie positive, à l’instar des trois kifs par jour. Il est vrai que de le faire le soir, cela change totalement la vision de la fin de journée. Si elle était un peu maussade, elle devient plus joyeuse et le fait de partager ces moments en groupe BOOST l’effet positif.

Damien Cozette : C’est clairement un super exercice ce que tu viens de dire. Il y a encore plus quand tu dis que tu le fais en famille, avec tes enfants. Quand on est enfant, on n’a pas la même réflexion qu’on peut avoir quand on est adulte et ce qui est bien, c’est que si l’enfant a passé une mauvaise journée, je pense qu’on peut l’aider, l’orienter et l’aider à se rendre compte qu’au final, il a passé une bonne journée grâce à ces trois moments.

Irène : Oui et c’est bien parce que cela permet de les introduire dans l’éducation des enfants, les choses que potentiellement moi personnellement, je n’ai jamais eu. Et c’est vrai que je trouve que c’est peut-être une perception plus actuelle de notre temps. Avant, je ne posais peut-être pas ces questions-là, mais pourtant c’est important. C’est une gymnastique qui est pas mal je pense pour l’avenir, cela permet d’être avec un autre Mindset, un autre état d’esprit pour l’avenir. Elle nous le réclame, alors qu’on continue !

Damien Cozette : Je partage ton avis à 100%.

Q7: Quel est ton dernier meilleur achat qui t’a fait gagner le plus de temps dans ta vie ?

Damien Cozette : Je vais te dire le M3 Journal forcément. Sans prétention, mais je pense qu’aujourd’hui s’il y a un outil qui permet de gagner beaucoup de temps, c’est le M3 Journal. Je suis un peu gêné de le dire parce que je n’ai pas envie que cela passe pour de la prétention, mais c’est que je le pense sincèrement. Et je pense que je connais quand même plutôt bien les différentes méthodes qui existent. Cela va faire quatre ans que la première version est sortie.

Comme je te disais, cela n’a plus rien à voir avec la première version parce que l’outil, il a évolué au fil des recherches. Mes recherches, elles ne sont pas arrêtées il y a quatre ans, j’ai continué à étudier la question et puis avec le retour des milliers de personnes qui utilisent la méthode, on a pu construire quelque chose au final ensemble et je pense que ce quelque chose qui est le M3 Journal est aujourd’hui la chose qui existe, qui permet de gagner plus de temps dans sa vie.

Irène : C’est vrai que à l’heure du digital, à l’heure du numérique, ce que j’ai apprécié c’était le format papier. Finalement, le fait d’écrire à la main, de cocher sur du papier au niveau de la perception de la mémorisation même de l’acte, cela joue je trouve au quotidien. C’était si bien de le garder en version papier, je ne sais pas s’il y a une idée de numérique.

Damien Cozette : Complètement. La question s’était posée de faire une application mobile et finalement, parce qu’on est habitué au numérique, mais le papier à mon sens, encore une fois, cela reste ce qu’il y a de mieux. On est face à son M3 Journal, on n’est pas devant son ordinateur en train de compléter son Google Agenda avec 15.000 notifications qui tombent en même temps, qui peuvent nous distraire.

On prend le temps d’écrire, de réfléchir aussi à ce qu’on écrit, le fait de l’avoir écrit, cela nous donne aussi plus envie de le réaliser. Donc, oui le format papier pour moi, c’est ce qu’il y a de mieux.

Q8. Quelle citation montre un guide de ton état d’esprit et que tu pourrais inscrire dans ton agenda ou dans ton bureau ?

Damien Cozette : Je ne sais pas si tu connais Gary Vee qui est un entrepreneur américain et il a dit une phrase, mais qui tient en deux mots, c’est « one life, » une seule vie. 

Cela, j’adore parce que le fait de se le rappeler au quotidien, cela permet de un, ne pas avoir de regret sur le passé ; deux, de ne pas avoir d’inquiétude sur le futur et trois, profiter du moment présent, on a qu’une vie.

Je sais qu’on a tendance à se soucier beaucoup du passé, mais le passé on ne peut pas le changer. Cela ne sert à rien de le ressasser, après je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais on a qu’une vie. Ce qui est passé est passé, après je suis un éternel optimiste, mais je pense que le meilleur est à venir, il ne faut pas s’inquiéter sur le futur. Une vie, se rappeler cela, on a qu’une vie et il faut en profiter et ne pas se gâcher la vie sur des choses qui sont futiles ou sur des choses qu’on ne peut pas changer.

Irène : Je déborde, mais pourquoi pour toi, tu penses que l’avenir de toute manière sera positif ?

Damien Cozette : Je suis de nature optimiste. Oui. Je ne sais pas te répondre, c’est comme cela. Je pense que…Oui, je vois les choses plutôt d’un bon œil. Cela revient aussi à ce qu’on disait tout à l’heure, pour moi même s’il va se passer peut-être des choses qui… la vie, c’est un cycle, ce n’est pas qu’une montée. On a parfois des bas, parfois des hauts, mais dans tous les cas je pense qu’on finit toujours par bien s’en sortir et c’est pour cela que je te dis : « je suis plutôt optimiste. »

Et puis, cela peut-être aussi de lier à cette expérience, cet échec dont je te parlais tout à l’heure et qui aujourd’hui me permet de relativiser les choses en disant, à cette époque-là, quand j’ai découvert le développement personnel, dans ma tête c’était terrible. Mes parents ne voulaient pas que j’arrête, pourtant j’ai arrêté les études pour lancer ma boîte, j’ai échoué, j’ai tout raté.

En plus quand tu es jeune, tu n’as pas de recul, je me suis fait tout une montagne de quelque chose qui pour moi, me paraissait important sur le moment. Avec le recul, je me dis : « mais heureusement que cela m’est arrivé » parce que si cela ne m’était pas arrivé, je ne serais pas là où je suis. 

Pour en savoir plus…Quels sont tes projets futurs ?

Damien Cozette : Pour moi, le projet c’est continuer à développer des outils ludiques et utiles. 

  • On parlait tout à l’heure de Ciao Comfort Zone, je ne sais pas si tu as vu. Il y a Ciao Comfort Zone 1 qui est sorti, il y a Ciao Comfort Zone 2 qui se joue plus entre amis qui est sorti, Ciao Comfort Zone Couple qui est sorti en février et là, on va sortir une version pour les enfants avec des défis pour permettre aux enfants de sortir de leur zone de confort en s’amusant. L’idée, ce n’est pas que les enfants jouent tous seuls, les parents seront toujours là pour les accompagner, mais tu as des défis pour les aider par exemple à prendre confiance en eux. Tu as un défi où l’enfant doit se mettre devant le miroir tous les jours pendant une semaine en se complimentant par exemple. Ce sont des petits défis comme cela ludiques pour les enfants et les aider à prendre des bonnes habitudes. Cela rejoint ce que tu fais toi avec tes enfants par exemple le soir, ce sont des petits défis dans ce sens-là. Ciao Confort Zone Kids sort en juillet.
  • Il y a un livre sur Ciao Comfort Zone qui sort en septembre. L’idée, c’est de reprendre une partie des défis. La moitié des défis qui seront nouveaux, la moitié des défis qui seront des anciens défis et les défis vont être commentés c’est-à-dire qu’aujourd’hui, c’est un format jeu de cartes, tu tires une carte, on donne ton défi et toujours dans cette idée de donner du sens. Ce format-là a plein d’avantages, mais il a un souci, c’est que si les gens ne comprennent pourquoi ils doivent faire le défi, soit ils ne vont pas faire le défi, soit ils vont dire : « c’est nul. » Cela va les démotiver. Et l’avantage du format livre, c’est qu’on va avoir plus de places et que les défis vont être commentés par des experts. Je participe, mais il y aussi d’autres auteurs qui sont spécialisés dans leur domaine qui vont participer et commenter les défis pour expliquer l’intérêt des défis.

Irène : Oui, c’est pédagogique.

Damien Cozette : Exactement. Cela, c’est le deuxième projet en cours. 

  • On a l’application pour Ciao Comfort Zone qui est en cours également. Là, à l’inverse du M3 où je me suis dit, pour le M3 Journal, je trouvais que c’était à mon sens d’aller sur le mobile. Là, sur les cartes je trouve qu’il y a du sens parce qu’on peut faire plus de défis, on peut faire aussi des choses en fonction des défis que tu réussis, tu vas accéder à d’autres défis, tu vas pouvoir évoluer et progresser petit à petit et non pas faire les défis dans tous les sens.
  • Et puis, le quatrième projet, c’est de créer des formations à destination des entrepreneurs pour les aider à réussir que ce soit parce qu’ils veulent lancer quelque chose en parallèle de leur travail, que ce soit parce qu’ils veulent démissionner pour se lancer. L’idée, c’est de partager mon expérience, mes erreurs pour ne pas que ces erreurs soient reproduites et d’aider les gens à lancer leur projet en ayant toutes les cartes en main.

Irène : Cela fait beaucoup de projets, mais fort sympathiques et toujours alignés avec ta mission d’aider les gens d’une manière ludique. L’année va être bien remplie.

Damien Cozette : L’année est toujours bien remplie.

Le mot de la fin sur l’interview bien-être au travail…

Damien Cozette : Le mot de la fin, cela sera merci Irène de t’intéresser à nos outils. J’espère que notre discussion n’a pas été trop technique parce que je pense qu’elle sera peut-être plus compréhensible pour les personnes qui utilisent déjà le M3 Journal sur certains points qu’on a évoqués et je dirais: “ rester positif quoi qu’il arrive !”

Irène : Oui, merci. En tout cas, ne t’inquiète pas. Je parle souvent de la méthode M3 Journal et les personnes qui me suivent sont curieuses d’évoluer, de découvrir de nouvelles techniques pour gagner du temps et en même temps gagner en confort. Pour ma part, c’était top. Je te remercie beaucoup. Je souhaite une longue vie au M3 Journal et tous ces outils. Et merci encore pour ton temps.

Damien Cozette : Merci à toi.

Irène : À bientôt. Au revoir.

3-Pour retrouver Damien Cozette et …

  • La méthode c’est ICI  
  • Le M3 Journal  et ses outils d’épanouissement c’est ICI 

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Voici mon cadeau (merci Damien pour ton geste) une réduction de  -5 % , sur votre 1ère commande, avec le code promo “ M3MABE5”.

Si cet article vous as plu n’hésitez pas à me le dire en commentaire, à le partager. Cela pourra aider une personne dans votre entourage !

Merci à vous et à bientôt

Irène

5 réponses
  1. Marie
    Marie dit :

    Je suis tout à fait avec ce qu’il dit, pour que le travail rime avec bien-être il faut qu’il ait du sens pour nous, sinon cela devient vraiment une charge lourde à porter. Combien d’entre nous l’ont expérimenté malheureusement !

    Répondre
    • Irène
      Irène dit :

      Merci Marie pour ton commentaire. Oui Damien a un retour d’expérience super intéressant surtout pour ceux qui souhaitent garder le cap pour atteindre leurs objectifs !

      Répondre
  2. Yanis
    Yanis dit :

    Top ! Merci Irène pour cet interview. Je viens de découvrir Damien Cozette, le m3 journal, ciao conformt zone et productivor. Je vais creuser un peu car ça a l’air super inspirant de progresser en jouant et en prenant du plaisir. Merci et belle journée à toi.

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